L'assistance
Les syndicats rétorqueront : « Nos cabinets ne font pas assez de chiffre pour qu’on puisse se payer une assistante ». Ridicule s’il ne s’agissait pas de notre santé et d’un discours de Bac + 6. La moindre initiation à gestion leur ferait apparaître qu’il faut d’abord embaucher une assistante, qui libérera du temps au dentiste, ce qui lui permettra de faire moins de stérilisation et plus de soins, ce qui permettra donc de facturer plus d’honoraires… et même temps de soigner plus de patients… mieux. Certains centres de santé l’ont compris qui proposent des tarifs jusqu’à deux fois inférieurs, avec 3 assistantes (ou assimilé) par dentiste. Mais au lieu de servir de modèle à une profession endormie sur sa rente, des centres font l’objet d’une campagne se dénigrement sans précédent.
Le Ministère de l’Education Nationale a bien pensé reprendre le dossier (aujourd’hui au Ministère du Travail) pour lui donner à la fois qualité pédagogique et reconnaissance du diplôme, mais les syndicats s’y sont vigoureusement opposés, à coups d’arguments incompréhensibles.
Une système tellement peu efficace et valorisant que plus de 50% des assistantes quittent la profession juste après leur diplôme. D’abord, parce qu’elles sont licenciées par leur employeur qui ré-embauchera une nouvelle «stagiaire». Ensuite, parce qu’elles préfèrent travailler chez Mac Do ou un autre employeur aux conditions de travail plus agréables. |
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